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Fixer un objectif TRS réaliste et atteignable

10 décembre 2025 par
Fixer un objectif TRS réaliste et atteignable
Marine CABUZEL

Dans l’industrie manufacturière, le Taux de Rendement Synthétique (TRS) – connu internationalement sous le nom d’OEE (Overall Equipment Effectiveness) – est un indicateur clé pour mesurer l’efficacité des équipements de production. Il combine trois composantes fondamentales (Disponibilité, Performance, Qualité) afin de refléter la productivité réelle par rapport au potentiel théorique. Avant de définir un objectif de TRS, il est crucial de bien comprendre cet indicateur et son rôle. Ensuite, il s’agit de fixer une cible réaliste et atteignable – ni trop facile, ni décourageante – pour guider les efforts d’amélioration continue. Cet article pédagogique s’adresse aux responsables de production et dirigeants souhaitant optimiser la performance industrielle de leur entreprise, avec des conseils pratiques (et même des outils comme Odoo) pour bien fixer et atteindre un objectif de TRS.


Comprendre le TRS : un indicateur clé de performance industrielle

Le TRS mesure l’efficacité globale d’un équipement, d’une ligne ou d’une usine en tenant compte de toutes les pertes de production. Plus précisément, il synthétise en un seul chiffre les performances d’une machine ou d’un processus sur trois dimensions essentielles :

Qualité

part de pièces conformes produites par rapport au total, en tenant compte des rebuts et retouches.

Chacune de ces composantes correspond à un type de perte : les pannes et arrêts réduisent la disponibilité, les ralentissements impactent la performance, et les défauts affectent la qualité. La formule du TRS reflète ce trio de facteurs :

TRS = Disponibilité × Performance × Qualité.

Performance

vitesse de production réelle par rapport à la vitesse théorique maximale, incluant les ralentissements et micro-arrêts sans arrêt complet.

Disponibilité

proportion du temps planifié où l’équipement a effectivement fonctionné, en intégrant les arrêts (planifiés ou non).

En pratique, cela signifie que si, par exemple, un équipement est disponible 90% du temps, tourne à 75% de la cadence nominale et produit 95% de pièces bonnes, son TRS sera de 0,90 × 0,75 × 0,95 = ~64%. Cet indicateur unique donne une vue d’ensemble de l’efficacité opérationnelle réelle par rapport au potentiel maximum. Il permet d’identifier où se situent les pertes majeures (arrêts, lenteurs, défauts) afin de cibler les améliorations. Comme le souligne un expert, le TRS « fournit une vue d’ensemble de l’efficacité de vos processus de production » et aide à surveiller et améliorer ces processus.

Pourquoi le TRS est-il si important ? D’une part, il est largement suivi par les dirigeants car il influence directement la productivité et les résultats financiers. D’autre part, il s’inscrit dans les démarches d’excellence opérationnelle (Lean, TPM, etc.) en quantifiant les gaspillages. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’améliorer le TRS n’est pas une fin en soi. Le véritable objectif est d’améliorer la production sans compromis sur la qualité ou les délais. Par exemple, gagner 5% de disponibilité tout en perdant 3% en qualité n’est pas un progrès souhaitable. Le TRS doit être vu comme un outil de pilotage de l’amélioration continue, pas simplement comme un chiffre « le plus haut possible ».

Pourquoi fixer un objectif de TRS ?

Mesurer le TRS est une première étape, mais se fixer un objectif de TRS apporte une dimension supplémentaire : celle du pilotage de la performance. Un objectif clair permet de mobiliser les équipes autour d’une cible commune et de guider les décisions. Sans objectif, on risque de « surveiller » le TRS sans réellement agir pour l’améliorer. Voici les principaux bénéfices de la définition d’un objectif TRS :

Motivation et engagement des équipes

Un objectif concret stimule les opérateurs et managers à identifier des solutions pour combler l’écart entre le TRS actuel et la cible. C’est un élément fédérateur, surtout s’il est ambitieux mais accessible – suffisamment élevé pour motiver, mais assez réaliste pour être atteint. Un objectif trop facile n’incite pas au progrès, tandis qu’une cible impossible serait démoralisante.


Orientation des efforts d’amélioration 

Fixer une cible permet de prioriser les actions. Par exemple, si l’objectif porte le TRS de 60% à 70%, il faudra analyser où gagner ces 10 points (mieux organiser la maintenance pour réduire les pannes, optimiser les changements de série pour réduire les temps improductifs, etc.). L’objectif sert de boussole pour concentrer les efforts sur les leviers ayant le plus d’impact.



Mesure du succès et pilotage

Un objectif chiffré rend possible le suivi des progrès. On peut régulièrement comparer le TRS réel à la cible, ce qui facilite les ajustements en cours de route. Cela s’intègre dans un plan d’action clair, suivi via des indicateurs (tableaux de bord, revues de performance), pour s’assurer que l’on avance dans la bonne direction. Atteindre (ou dépasser) l’objectif fixé valide l’efficacité des améliorations mises en place, tandis qu’un écart persistant alerte qu’il faut intensifier ou corriger les actions.

En résumé, définir un objectif de TRS permet de passer d’un simple constat à une démarche pro-active d’amélioration. C’est inscrire le TRS dans une logique de SMART goals – spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels. En effet, un objectif TRS doit être ambitieux tout en restant accessible, avec une échéance définie, afin de véritablement piloter la performance. Comme pour tout objectif SMART, il doit être concret et fondé sur des données tangibles, de sorte que les équipes y adhèrent en comprenant qu’il est raisonnablement atteignable.

Valeurs de référence : quel TRS viser dans l’industrie ?

Il existe souvent un débat pour savoir quel niveau de TRS constitue un « bon » résultat. On entend fréquemment que 85% de TRS correspond au “world class”, c’est-à-dire l’excellence opérationnelle pour des usines de niveau mondial. En effet, des études montrent que la moyenne industrielle se situe plutôt aux alentours de 60%, tandis que 85% ou plus représente le niveau des meilleurs. Autrement dit, la plupart des usines ont un potentiel d’amélioration significatif, puisque le TRS moyen ~60% laisse de la marge avant d’atteindre 85%.

Cela dit, il serait simpliste de décréter que votre objectif TRS doit être 85% sans plus de réflexion. Chaque entreprise, chaque atelier, chaque machine a ses spécificités. Il n’est pas pertinent de comparer directement le TRS de deux usines aux contextes très différents. Comme l’explique un article spécialisé, comparer le TRS d’un site à un autre sans considérer les différences (types de machines, produits fabriqués, organisation) mène à des conclusions erronées. Par exemple, une ligne de production automatisée dédiée à un seul produit atteindra naturellement un TRS plus élevé qu’une ligne semi-manuelle fabriquant cinq références différentes, qui subit plus de changements et de variabilité. De même, certaines industries (agroalimentaire, chimie, etc.) peuvent tolérer moins d’arrêts qu’une autre, ou avoir des cadences différentes, influant sur le TRS maximal possible.

Il est donc essentiel de contextualiser l’objectif : renseignez-vous sur les performances d’installations comparables dans votre secteur. Si vous découvrez que les meilleures usines similaires tournent à 70% de TRS, viser 70% (dans un horizon de temps donné) est déjà un objectif ambitieux et logique pour vous. À l’inverse, si vos processus sont très en retard (par ex. 40% de TRS actuel alors que la norme sectorielle est 60%), il faudra peut-être planifier un rattrapage par étapes plutôt que de prétendre atteindre directement 60% en quelques semaines.

En pratique, retenez ces points sur les valeurs de TRS :

100% TRS est quasiment inatteignable en conditions réelles – il supposerait aucune perte du tout, ce qui n’arrive pas (ne serait-ce qu’en raison des pauses, entretiens planifiés, etc.). Un TRS de 100% n’est donc pas un objectif réaliste, et même 90% est extrêmement difficile à maintenir sur la durée (à titre d’illustration, si chacune des trois composantes Disponibilité/Performance/Qualité est à 90%, le TRS combiné n’est que ~72,9%).


85% est un ordre de grandeur de référence pour l’excellence, mais ne doit pas être érigé en dogme universel. Ce chiffre est atteignable dans certains environnements très optimisés (automatisation poussée, flux stables, maintenance de pointe…), mais pas forcément adapté à votre situation immédiate. Il vaut mieux un objectif pertinent pour vos lignes qu’une poursuite aveugle de “85%” sans plan réaliste pour y parvenir.


60-70% de TRS peut déjà être un excellent niveau dans bien des cas. Comme indiqué, ~60% est la moyenne manufacturière globale. Si vous êtes au-dessus, vous êtes déjà en avance sur beaucoup d’industriels. Nombre de PME visent d’abord de se rapprocher des 70% sur leurs équipements critiques. À partir de 50-60%, chaque gain devient plus difficile, donc les derniers points vers 80% exigent souvent des efforts conséquents (investissements, changements organisationnels, etc.).

En résumé, définir un objectif TRS réaliste revient à trouver le juste équilibre entre votre point de départ et les référentiels du secteur. L’objectif doit challenger l’organisation sans être décorrélé de la réalité du terrain. Il vaut mieux atteindre un objectif progressif (et le relever ensuite) que de se fixer une barre trop haute dès le départ et de la manquer – ou pire, d’encourager des comportements contre-productifs pour tenter de l’atteindre (par exemple, “tricher” sur les données de production ou négliger la qualité pour gonfler le TRS).

Comment définir un objectif de TRS atteignable ? (Méthodologie)

Fixer une cible TRS ne se fait pas au hasard. Cela nécessite une approche méthodique, en s’appuyant sur les données et en impliquant les bonnes parties prenantes. Voici un plan d’action en étapes pour déterminer un objectif TRS ambitieux mais atteignable :


01

Mesurez votre TRS actuel et analysez les causes de pertes. Avant de fixer une cible, il faut connaître son point de départ. Collectez les données de disponibilité (heures d’arrêt, pannes, pauses), de performance (rythme par rapport au théorique) et de qualité (taux de rebuts). Identifiez les principaux goulets d’étranglement ou facteurs limitants du TRS. Par exemple, est-ce surtout les arrêts machines qui plombent le TRS, ou bien des ralentissements fréquents, ou un taux de défauts élevé ? Cette cartographie des pertes va orienter les leviers d’action. 

02

Impliquez les équipes terrain dans le diagnostic. Les opérateurs, techniciens de maintenance et responsables d’atelier possèdent une connaissance précieuse du fonctionnement réel. En les associant dès le départ, vous obtiendrez une vision fine des problèmes et des idées d’amélioration concrètes. De plus, cela favorise l’adhésion au futur objectif : on accepte mieux une cible lorsqu’on a contribué à établir le constat initial et les solutions pour y arriver. 

03

Basez-vous sur des données et benchmarks pour calibrer la cible. Comme vu précédemment, renseignez-vous sur les performances historiques de votre propre installation (meilleure valeur passée, tendance récente) et sur des références externes (moyenne de l’entreprise, du groupe, du secteur). Cela donne une fourchette réaliste. Par exemple, si votre ligne a atteint au maximum 55% l’an dernier, viser 70% d’un coup risque d’être trop brutal ; en revanche, passer de 55% à ~60% paraît plus plausible comme étape 1. Appuyez-vous sur des exemples concrets et des études pour vous assurer que l’objectif est fondé et réaliste

04

Fixez une cible chiffrée et un horizon temporel. Un objectif TRS doit être quantifié (% cible) et délimité dans le temps. Par exemple : « Atteindre 65% de TRS moyen d’ici la fin de l’année ». Cela correspond au dernier critère “Temporel” des objectifs SMART. Si l’horizon est long (plusieurs années), déclinez en paliers intermédiaires pour maintenir l’élan. Ex: cible de 60% à 6 mois, puis 65% à 12 mois, etc. Ainsi, on peut célébrer des victoires intermédiaires et réévaluer la progression régulièrement. 

05

Vérifiez que l’objectif est atteignable et réaliste (SMART). Une fois le chiffre fixé, mettez-le à l’épreuve des critères SMART. Est-il Atteignable ? C’est-à-dire, ambitieux sans être hors de portée, compte tenu de vos ressources, de vos moyens et de l’expérience passée. Est-il Réaliste ? C’est-à-dire, raisonnablement possible compte tenu des contraintes techniques et organisationnelles, et appuyé par des faits ou études. Ajustez si nécessaire. Par exemple, une cible qui supposerait de doubler la cadence sans investissement ni embauche supplémentaire est probablement irréaliste. À l’inverse, un objectif trop bas au vu de vos améliorations prévues serait un manque d’ambition. Trouvez le juste milieu (« la barre juste et franchissable »).

06

Planifiez des actions pour atteindre la cible. Définir un objectif sans plan pour y parvenir n’a pas de sens. Élaborez un plan d’amélioration listant les actions à mener pour combler l’écart de TRS. Par exemple : former les opérateurs pour réduire les micro-arrêts, renforcer la maintenance préventive pour éviter les pannes, introduire un système de détection automatique des défauts pour améliorer le taux de qualité, etc. Attribuez des responsables et des délais à chaque action. Cet agenda d’amélioration doit aller de pair avec l’objectif chiffré. En effet, c’est en réalisant ces actions que le TRS progressera concrètement.

07

Communiquez et suivez régulièrement. Annoncez clairement l’objectif TRS aux équipes concernées, en expliquant le pourquoi (les gains attendus, l’impact positif pour tous). Mettez en place un suivi visuel : par exemple un affichage du TRS actualisé chaque jour ou semaine, comparé à la cible, pour voir la tendance. Utilisez des réunions opérationnelles (quotidiennes ou hebdomadaires) pour discuter de l’avancement, des écarts et des actions correctives éventuelles. Le suivi régulier permet de garder l’objectif vivant dans l’atelier et de montrer la progression vers celui-ci.

08

Soyez prêt à ajuster l’objectif. Fixer une cible n’est pas gravé dans le marbre pour l’éternité. Si, en cours de route, vous constatez que l’objectif était trop faible (déjà atteint trop facilement) ou au contraire trop ambitieux (malgré de gros efforts, l’écart reste immense), rien n’empêche de le réviser. L’important est de garder une cohérence entre l’objectif et la réalité : un objectif doit rester un moteur positif, pas un découragement permanent. On peut ainsi réhausser la cible une fois un palier atteint, ou accorder un délai supplémentaire si des imprévus majeurs ont freiné l’amélioration. La démarche doit rester flexible et pragmatique.

En suivant ces étapes, vous vous assurez de fixer un objectif de TRS solide. Vous aurez défini un but clair, compris et accepté de tous, soutenu par un plan d’action et un suivi. C’est exactement le but d’une démarche structurée d’amélioration continue : définir « où on veut aller » (la cible TRS) et « comment y aller » (les moyens à déployer). Comme le rappelle un spécialiste, cela implique un plan d’action clair, un suivi régulier, et des cibles de performance réalistes mais ambitieuses pour progresser.

Suivre l’objectif TRS et s’équiper des bons outils (exemple : Odoo)

Une fois votre objectif TRS défini, il faut vous donner les moyens de le suivre et de l’atteindre. L’outillage joue ici un rôle crucial. En 2025, on ne peut plus se contenter de relevés papier ou de saisies manuelles approximatives si l’on veut fiabiliser le calcul du TRS et piloter sa progression. Des solutions numériques existent pour automatiser la collecte des données, calculer le TRS en temps réel et comparer la performance aux objectifs fixés.

Parmi ces outils, on peut citer les systèmes MES (Manufacturing Execution System) spécialisés, mais aussi des modules TRS intégrés à des ERP. Par exemple, le logiciel open-source Odoo offre dans son application Manufacturing un module de suivi de l’OEE/TRS. Le TRS y est calculé comme le pourcentage du temps où un poste de travail est pleinement productif pendant son temps de fonctionnement. On peut y définir un objectif de TRS par centre de travail (work center) en paramétrant une valeur cible. Odoo affichera le TRS réalisé vs la cible dans ses tableaux de bord, facilitant ainsi le pilotage.

Exemple concret : dans Odoo, si un poste est disponible 8 heures par jour mais qu’on estime qu’il ne produira effectivement que durant 7 heures (le reste étant des pauses ou changements inévitables), on configurera un objectif TRS de 87,5% pour ce poste. Ainsi, toute réalisation en deçà de 87,5% indiquera des pertes additionnelles non prévues (pannes, ralentissements…) à analyser, tandis qu’une réalisation proche ou au-delà signifiera que la performance attendue est au rendez-vous.

Exemple visuel odoo manufacturingL’avantage d’un outil comme Odoo est de pouvoir suivre automatiquement le TRS et de fournir des indicateurs détaillés sur les causes de non-performance. Par exemple, en enregistrant les ordres de fabrication et les temps d’arrêt, Odoo distingue les périodes “fully productive time” (temps pleinement productif) des périodes de vitesse réduite ou de disponibilité limitée. Cela rejoint les composantes du TRS : Odoo aide à catégoriser le temps perdu en ralentissements, manques matière, pannes… Ce niveau de détail permet aux responsables de production d’identifier précisément les écarts par rapport à l’objectif TRS et de cibler les actions correctives (par exemple, si le plus gros gap provient de temps d’arrêt machine, intensifier la maintenance préventive).

En outre, ces outils offrent souvent des fonctionnalités de visualisation (graphiques, alertes) rendant le suivi du TRS très parlant pour toutes les parties prenantes. Un tableau de bord affiche par exemple le TRS du jour, de la semaine, du mois, avec un code couleur selon l’atteinte de l’objectif (vert si on est au-dessus de la cible, orange/rouge en dessous). Cela permet une réactivité accrue : en cas de dérive, le management peut être alerté immédiatement et lancer une analyse de cause. Inversement, fêter en équipe le franchissement d’un palier (par ex. “nous avons atteint 65% ce mois-ci, bravo”) est un excellent moyen de maintenir la motivation vers l’objectif final.

Choisir le bon outil dépend de la taille de votre entreprise et de vos ressources, mais l’important est d’intégrer le suivi du TRS dans votre système de pilotage quotidien. Que ce soit via Odoo ou un autre système, assurez-vous de pouvoir mesurer en temps quasi réel la performance et de la comparer à la cible. Certains optent pour des capteurs IoT reliés à des tableaux de bord, d’autres pour des extractions de données de production analysées sous Excel – l’essentiel est d’avoir des données fiables et une visualisation claire.

Enfin, ces outils ne font pas tout : ils viennent en support d’une culture d’amélioration. Il convient d’encourager une culture de transparence des indicateurs, où l’on partage librement le TRS et ses causes de pertes, non pour blâmer, mais pour résoudre ensemble. Par exemple, si le TRS stagne sous la cible à cause de pannes récurrentes, l’important est de réunir maintenance, méthode et production pour trouver comment fiabiliser l’équipement, plutôt que de cacher les arrêts. Un bon outil de suivi, combiné à un état d’esprit orienté progrès, vous mettra sur la voie pour atteindre – voire dépasser – votre objectif TRS.

Conclusion

Fixer un objectif de TRS réaliste et atteignable est un exercice délicat mais extrêmement bénéfique pour votre entreprise. Cela revient à fixer le cap en matière d’efficacité industrielle : vous transformez un indicateur en un véritable levier d’action. En résumant la démarche : comprenez d’abord bien votre TRS et son niveau actuel, déterminez jusqu’où vous pouvez l’améliorer raisonnablement (en vous inspirant des meilleures pratiques sans perdre de vue vos contraintes), et formulez une cible claire, partagée et assortie d’un plan. Un objectif TRS bien pensé sera spécifique, mesurable, ambitieux mais réaliste, et inscrit dans un délai – bref, pleinement SMART.

En pilotant régulièrement le TRS par rapport à cet objectif, vous pourrez mesurer vos progrès en temps réel, ajuster vos stratégies et maintenir une dynamique d’amélioration continue. N’oubliez pas de vous appuyer sur les outils modernes (par exemple les fonctionnalités TRS d’Odoo ou d’autres MES) qui facilitent grandement le suivi et l’analyse des performances. Cela vous fera gagner en réactivité et en précision dans vos décisions.

Atteindre l’objectif TRS fixé sera une réussite collective – reflet d’une production plus efficace, avec moins de gaspillage de temps et de ressources, et une meilleure qualité. C’est au final un cercle vertueux : un TRS en hausse se traduit par une productivité accrue, une compétitivité renforcée et souvent des équipes fières du chemin parcouru. En vous fixant des objectifs TRS réalistes et atteignables, puis en les relevant graduellement, vous inscrivez votre usine dans un processus de performance durable. Alors, prêt à définir votre prochain défi TRS et à mobiliser vos équipes pour l’atteindre ? Chaque point de TRS gagné est une victoire sur l’inefficacité – et une avancée vers l’excellence industrielle.


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