Internet regorge d’histoires de cyberattaques paralysant des usines ou dérobant des données sensibles, et les PME industrielles ne sont plus épargnées. En France, les petites et moyennes entreprises représentent près de 40 % des victimes de rançongiciels, signe que les attaquants ciblent aussi les structures modestes. Les conséquences peuvent être dramatiques : le risque de faillite d’une entreprise bondit de 50 % dans les six mois suivant une cyberattaque grave. Pour éviter ces scénarios catastrophiques, une priorité de la cybersécurité PME consiste à bien gérer l’identification et l’accès aux systèmes critiques. En d’autres termes, il faut renforcer l’authentification des utilisateurs pour empêcher les intrusions et protéger son activité. C’est ici qu’entrent en jeu les « trois piliers » de l’authentification en cybersécurité : ce que l’on sait, ce que l’on a, ce que l’on est. Cet article pédagogique va expliquer ces trois dimensions fondamentales – un mot de passe ou secret connu, un objet que l’on possède, et une caractéristique biométrique propre – et montrer comment leur combinaison permet de sécuriser les accès, d’éviter les intrusions malveillantes et de prévenir les pertes économiques dues aux failles de sécurité.
Pilier 1 : Ce que l’on sait (le facteur « connaissance »)
Le premier pilier de l’authentification repose sur « quelque
chose que l’on sait », c’est-à-dire une
information connue de l’utilisateur légitime. Il s’agit le plus
souvent d’un mot de passe, d’un code PIN ou
encore de la réponse à une question secrète. Ce mécanisme est le
plus ancien et le plus répandu pour s’identifier : quasiment
tout système informatique demande aujourd’hui de saisir un mot de
passe ou un code connu de l’utilisateur. Ce facteur de
connaissance a l’avantage d’être simple à mettre en
place et à utiliser – nous en avons tous l’habitude. Cependant,
il présente aussi des limitations importantes. En
effet, ces secrets peuvent être découverts ou volés.
Les cybercriminels exploitent massivement les faiblesses liées aux
mots de passe : un mot de passe trop simple (par exemple 123456
ou motdepasse) ou réutilisé sur
plusieurs comptes sera facilement compromis. Un employé qui utilise
le même mot de passe pour sa messagerie et pour un site web peu
sécurisé met en danger son entreprise : si ce site web se fait
pirater, les identifiants volés peuvent être réutilisés pour
accéder au compte de messagerie professionnel. Malheureusement, de
nombreux utilisateurs commettent encore ces erreurs – mots
de passe faibles, banals ou recyclés – ouvrant ainsi la
voie aux intrusions.
Cybersécurité industrielle ou non, la gestion des mots de passe doit donc être rigoureuse. Pour renforcer ce pilier « ce que l’on sait », les PME ont tout intérêt à adopter une politique de mots de passe robustes : exiger des mots de passe longs (au moins 12 caractères variés), uniques pour chaque service, et les changer périodiquement. L’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe peut aider les collaborateurs à générer et stocker des secrets complexes sans les oublier. Il est également crucial de ne pas partager ses identifiants et de sensibiliser les équipes au phishing (hameçonnage) : beaucoup d’attaques réussissent parce qu’un employé a involontairement révélé son mot de passe à un escroc qui se faisait passer pour un tiers de confiance. En résumé, le facteur « connaissance » est un pilier essentiel de l’identification, mais il ne peut plus assurer à lui seul une sécurité suffisante. Comme le montre une statistique frappante, 39 % des incidents de cybersécurité sont facilités par l’absence d’une authentification renforcée (MFA) – signe que le mot de passe seul ne suffit plus. Il faut donc le combiner avec d’autres approches.
Pilier 2 : Ce que l’on a (le facteur « possession »)
Le deuxième pilier de l’identification en cybersécurité est « quelque chose que l’on a », c’est-à-dire un élément physique ou un appareil que possède l’utilisateur. On parle de facteur de possession. L’idée est qu’en plus de connaître un mot de passe, l’utilisateur doit présenter un objet ou un dispositif en sa possession pour prouver son identité. Cela peut prendre des formes très diverses dans la pratique :
Jeton physique ou clé de sécurité
Par exemple, certaines entreprises fournissent à leurs employés une petite clé USB de sécurité (de type Yubikey) à brancher sur l’ordinateur lors de la connexion. Tant que l’utilisateur n’insère pas cette clé spéciale, l’accès est refusé. Ce procédé offre une protection avancée contre le phishing et les attaques à distance, car même un mot de passe volé devient inutile sans la clé physique.
Appareil mobile ou smartphone
Le téléphone peut servir de jeton d’authentification. Un cas courant est la réception d’un code par SMS lors de la connexion à un service sensible (banque en ligne, compte d’entreprise, etc.) : l’utilisateur doit entrer le code à 6 chiffres reçu sur son mobile pour valider son identité. Mieux encore, des applications dédiées (Google Authenticator, Microsoft Authenticator, etc.) peuvent générer des codes temporaires à usage unique (TOTP) synchronisés avec le service en ligne. Par exemple, un employé entre son mot de passe puis ouvre son application d’authentification pour y copier le code éphémère qui confirme qu’il est bien en possession de son téléphone. Cette méthode est très efficace car le code change toutes les 30 secondes et ne peut pas être intercepté facilement.
Badge ou carte d’accès
Dans le contexte industriel, on utilise souvent des badges RFID ou cartes magnétiques pour accéder à un bâtiment ou à une zone sensible. Ce badge est aussi un facteur de possession – il faut l’avoir sur soi pour passer la porte sécurisée. Il arrive que le badge contienne la photo de la personne, mêlant ainsi la possession et une vérification visuelle de l’identité (facteur biométrique). Pour les accès informatiques, on trouve des cartes à puce couplées à un code PIN : l’ordinateur lit la carte (quelque chose que l’on a) et demande un code secret (quelque chose que l’on sait), combinant deux facteurs.
L’intérêt de ce pilier « ce que l’on a » est d’ajouter une vérification matérielle difficile à dupliquer à distance. Un pirate informatique peut deviner ou voler un mot de passe, mais il lui sera beaucoup plus compliqué de mettre la main physiquement sur votre téléphone ou votre clé de sécurité. Dans le cas d’un code SMS, l’attaquant devrait non seulement connaître votre mot de passe, mais aussi voler votre carte SIM ou réaliser une attaque complexe de type SIM swapping pour rediriger vos messages. De même, un badge d’accès égaré par un employé ne suffira pas à un intrus si une deuxième étape d’authentification est requise (par exemple saisir un PIN ou passer son doigt sur un lecteur d’empreintes). En bref, la possession d’un objet ajoute une couche de sécurité supplémentaire qui complique la tâche des attaquants. Pour que ce facteur reste efficace, il convient évidemment d’en prendre soin : protégez vos dispositifs d’authentification (gardez votre téléphone verrouillé par un code ou une empreinte, ne laissez pas traîner vos badges, rangez vos clés USB de sécurité dans un lieu sûr) et ayez un plan en cas de perte (ex : désactiver à distance un appareil perdu, disposer de codes de secours pour accéder à vos comptes). Bien utilisé, le pilier « ce que l’on a » réduit fortement les risques d’accès frauduleux.
Pilier 3 : Ce que l’on est (le facteur « biométrique »)
Le troisième pilier s’appuie sur « quelque chose que l’on est », c’est-à-dire sur les caractéristiques intrinsèques de la personne qui cherche à s’authentifier. On parle ici de facteur biométrique ou d’inhérence. Ce sont des éléments propres à chaque individu et a priori impossibles à reproduire à l’identique par quelqu’un d’autre. Les exemples les plus courants incluent :
Empreintes digitales
De nombreux smartphones et ordinateurs portables sont équipés de lecteurs d’empreinte. L’employé peut déverrouiller sa session ou une application sensible en posant son doigt, ce qui prouve « qui il est » de façon unique.
Reconnaissance faciale
La caméra frontale de certains appareils analyse le visage de l’utilisateur et le compare à un modèle enregistré. Là encore, chacun ayant un visage unique, cela permet de vérifier l’identité de façon rapide.
Scanner d’iris ou rétinien
Utilisés dans des environnements de haute sécurité, ces dispositifs analysent les motifs de l’iris ou de la rétine de l’œil – des traits biométriques extrêmement difficiles à falsifier.
Caractéristiques comportementales
Plus émergents, certains systèmes de sécurité peuvent observer comment vous agissez (dynamique de frappe au clavier, façon de déplacer la souris, rythme de frappe sur l’écran tactile, etc.) pour détecter une anomalie qui indiquerait que ce n’est pas le bon utilisateur. Cette forme d’authentification transparente se base sur des comportements habituels de la personne, en complément d’autres facteurs.
Le facteur biométrique est souvent considéré comme le niveau d’authentification le plus avancé, car il exploite des données uniques à chaque individu. Contrairement à un mot de passe, vous n’avez rien à mémoriser, et contrairement à un badge, vous n’avez rien à transporter – vous êtes le mot de passe en quelque sorte. Cela apporte une grande commodité aux utilisateurs, tout en renforçant la sécurité. Il est en effet très difficile pour un hacker d’usurper votre identité biométrique à distance. Par exemple, il ne peut pas deviner votre empreinte digitale comme il devinerait un mot de passe, ni envoyer un virus qui reproduirait votre visage. Grâce à ces atouts, la biométrie est de plus en plus utilisée pour sécuriser les accès : beaucoup de personnes déverrouillent déjà quotidiennement leur téléphone par empreinte ou reconnaissance faciale, et de plus en plus d’applications bancaires ou professionnelles permettent de valider une connexion via une empreinte digitale.
Cependant, le pilier « ce que l’on est » n’est pas infaillible et doit, lui aussi, être intégré dans une stratégie globale. D’une part, une mesure biométrique n’est jamais absolument parfaite : il existe des techniques pour tromper certains lecteurs (ex. une fausse empreinte moulée, une photo haute résolution pour du visage, etc.), même si ces attaques sont complexes et rares. D’autre part, en cas de fuite de données biométriques, on ne peut pas les changer comme un mot de passe. Si par malheur l’empreinte digitale d’un utilisateur était copiée par un attaquant, il ne pourrait plus jamais l’utiliser en toute confiance (alors qu’on peut changer un mot de passe volé). C’est pourquoi la biométrie est généralement utilisée en complément des autres facteurs et non comme solution unique. Par exemple, un système pourra demander une empreinte digitale et un code PIN, ou bien autoriser la connexion par empreinte uniquement après la saisie d’un mot de passe correct. En combinant la biométrie avec les facteurs connaissance et possession, on obtient une authentification très robuste.
Vers l’authentification multi-facteurs : combiner pour mieux se protéger (MFA)
Nous avons vu séparément les trois grands piliers de
l’authentification : savoir un secret, posséder un objet,
être une personne unique. Pris isolément, chacun de ces facteurs
réduit les risques d’accès illégitime, mais aucun n’est
infaillible. La véritable force de ces mécanismes se
révèle lorsqu’on les combine. C’est le
principe de l’authentification multi-facteurs
(Multi-Factor Authentication ou MFA en
anglais) : exiger de l’utilisateur plusieurs preuves
d’identité provenant de catégories différentes avant de
lui accorder l’accès. En pratique, la MFA repose
généralement sur deux facteurs ou plus : par exemple
un mot de passe + un code SMS, ou un mot de passe + une empreinte
digitale, ou encore une carte d’accès + un code PIN. L’objectif
est de multiplier les obstacles pour le pirate éventuel. Si l’un
des éléments d’authentification est compromis, il en reste un (ou
plusieurs) autres à franchir, ce qui décourage 99 %
des attaques opportunistes. Un mot de passe volé ne suffit
plus si l’accès requiert aussi la possession d’un smartphone ;
à l’inverse, la perte d’un smartphone ne menace pas l’entreprise
tant que l’accès aux comptes exige aussi un mot de passe connu
uniquement de l’utilisateur légitime. La MFA agit donc comme une
deuxième ligne de défense qui empêche les hackers
d’exploiter une seule faiblesse pour pénétrer le système.
De nos jours, mettre en place la MFA est devenu une nécessité pour les entreprises soucieuses de protéger leurs données. D’après un rapport, 39 % des incidents de cybersécurité ont été facilités par l’absence de MFA – une statistique alarmante qui souligne l’importance de l’adopter. Les autorités et experts recommandent fortement cette pratique : par exemple, la réglementation européenne oblige déjà les banques à utiliser plusieurs facteurs d’authentification pour les transactions en ligne, et nombre de fournisseurs de services (Microsoft, Google…) rendent peu à peu la double authentification obligatoire sur les comptes. La bonne nouvelle, c’est que les solutions MFA sont aujourd’hui matures, accessibles et abordables. Contrairement à certaines idées reçues, déployer une authentification multi-facteurs n’est pas forcément coûteux ni compliqué, même pour une PME. De nombreuses options existent : tokens de sécurité physiques, envoi de codes par SMS, applications mobiles gratuites, reconnaissance biométrique intégrée aux smartphones, etc. Les PME industrielles ont la capacité d’adopter ces mesures sans révolutionner leur informatique : il suffit de planifier progressivement les changements. Par exemple, commencer par activer la double authentification sur les services critiques (messagerie professionnelle, VPN, outils de gestion de production), puis étendre à d’autres applications. L’effet positif sera immédiat : les accès seront bien mieux protégés, alors que l’impact sur les utilisateurs reste limité (il s’agit souvent juste de saisir un code en plus, ou de poser son doigt sur un capteur). En fin de compte, la MFA offre un rapport efficacité/coût imbattable en cybersécurité : elle réduit drastiquement le risque d’intrusion pour un investissement minime, tout en renforçant la confiance de vos clients et partenaires dans la protection de vos systèmes.
Exemples concrets et recommandations pour les PME industrielles
Après avoir exploré les principes, passons à la pratique. Que peut faire concrètement une PME industrielle pour améliorer la sécurité de ses accès ? Voici quelques exemples et recommandations actionnables :
Adoptez des mots de passe solides et une bonne hygiène : Mettez en place une politique obligeant des mots de passe longs, uniques et complexes pour tous les comptes (12 caractères minimum, mélange de lettres, chiffres, symboles). Interdisez les mots de passe par défaut ou trop évidents. Idéalement, formez vos employés à utiliser un gestionnaire de mots de passe pour stocker ces identifiants en toute sécurité. Ne réutilisez jamais un même mot de passe sur plusieurs services – c’est une erreur encore fréquente qui facilite les intrusions en cas de fuite de données. De même, sensibilisez sur le phishing afin que personne ne divulgue ses codes à la légère.
Renforcez vos accès avec la double authentification (2FA/MFA) : Identifiez les applications et systèmes critiques de l’entreprise (email, VPN, ERP, bases de données, interfaces de production…) et activez l’authentification à deux facteurs sur chacun d’eux. De nombreux services en ligne proposent cette option gratuitement. Vous pouvez utiliser des applications mobiles comme Google Authenticator ou Microsoft Authenticator pour générer des codes temporaires, ou recevoir des codes par SMS. Pour les comptes les plus sensibles (par exemple l’accès administrateur à des serveurs ou automates industriels), envisagez des clés de sécurité physiques qui offrent un niveau de protection maximal. L’important est d’ajouter systématiquement un second facteur dès que possible.
Équipez-vous en solutions biométriques lorsque pertinent : Si vos ordinateurs portables ou smartphones professionnels supportent la biométrie (lecteur d’empreinte, reconnaissance faciale), n’hésitez pas à l’utiliser pour faciliter et sécuriser la connexion. Par exemple, un employé peut déverrouiller son laptop par empreinte digitale au lieu de taper son mot de passe devant tout le monde. De même, un système de pointage biométrique peut éviter qu’un mot de passe partagé ne circule entre collègues. Assurez-vous toutefois de prévoir un moyen alternatif (un code de secours) au cas où la biométrie ne fonctionnerait pas.
Protégez vos dispositifs d’authentification physique : La sécurité, c’est aussi du bon sens. Veillez à ce que les tokens physiques et appareils mobiles utilisés pour la MFA soient eux-mêmes sécurisés. Par exemple, imposez un code PIN de verrouillage sur les smartphones professionnels (et activez la localisation à distance pour effacer les données en cas de vol). Ne laissez pas traîner vos badges ou cartes d’accès, et chiffrez les clés USB de sécurité si possible. En d’autres termes, traitez ces objets comme des clés de la porte d’entrée : on ne les abandonne pas n’importe où et on signale immédiatement leur perte.
Formez et sensibilisez régulièrement vos collaborateurs : La technologie ne suffit pas, il faut que l’humain suive. Organisez des sessions de formation de base en cybersécurité pour expliquer l’intérêt de ces trois piliers de l’authentification. Montrez des exemples concrets d’attaques évitées grâce à la MFA (par exemple, une tentative de connexion avec un mot de passe volé bloquée par l’absence du code mobile). Insistez sur les bonnes pratiques (ne pas écrire son mot de passe sur un Post-it, ne pas prêter son badge, vérifier l’authenticité d’un email demandant de saisir ses identifiants, etc.). Un personnel conscient des risques sera votre meilleur atout, car l’erreur humaine reste la principale cause des cyberincidents en PME.
En appliquant ces recommandations, même graduellement, vous renforcerez nettement la posture de sécurité industrielle de votre PME. Chaque nouvelle couche d’authentification mise en place est un obstacle supplémentaire pour les acteurs malveillants et un pas de plus vers la résilience de votre entreprise face aux cybermenaces.
Conclusion
Les cyberattaques visant les PME se multiplient, mais il est possible de s’en prémunir en adoptant des mesures simples et efficaces. Au cœur de ces mesures, l’authentification forte basée sur les trois piliers – ce que l’on sait, ce que l’on a, ce que l’on est – joue un rôle clé pour sécuriser les accès aux systèmes sensibles. En combinant un mot de passe robuste, un objet physique d’authentification et éventuellement une donnée biométrique, vous créez une défense en profondeur qui découragera l’immense majorité des attaquants. Cette stratégie d’identification multi-facteurs permet d’éviter les intrusions les plus courantes (phishing, vol de mot de passe…) et de prévenir les pertes économiques qui en découlent, qu’il s’agisse de vols de données, de rançons à payer ou de perturbations de votre production.
L’important est de comprendre que la cybersécurité n’est plus un luxe réservé aux grands groupes : les PME industrielles ont tout à gagner à protéger leurs informations et leurs machines. Mettre en place ces trois piliers de l’authentification est à la fois accessible et peu coûteux – certaines solutions sont gratuites ou déjà disponibles dans vos outils actuels – et cela procure un levier de sécurité redoutablement efficace. En outre, vos clients, partenaires et assureurs seront rassurés de voir que vous prenez la sécurité au sérieux, ce qui renforce votre crédibilité sur le marché.
En conclusion, n’attendez pas d’être la prochaine victime : commencez dès aujourd’hui à miser sur les trois piliers de l’identification. Révisez vos mots de passe, déployez la double authentification, testez la biométrie là où c’est pertinent, et sensibilisez vos équipes. Ce sont des étapes concrètes qui réduiront considérablement les risques pour votre entreprise. Dans un monde de plus en plus numérique et connecté, investir dans une authentification solide, c’est investir dans la pérennité et le succès de votre PME. Gardez une longueur d’avance sur les cybermenaces en verrouillant efficacement vos accès – votre tranquillité d’esprit et la protection de votre activité sont à ce prix.